GESTION SANITAIRE COLLECTIVE

L’essence même du GDS réside dans l’amélioration sanitaire des élevages, afin de rendre les exploitations plus compétitives en diminuant les pertes. Cela passe par la mise en oeuvre de plans d’actions décidés par le Conseil d’Administration, le plus collectivement possible, en accompagnant les élevages touchés, techniquement et solidairement.

Depuis les années 60, les éleveurs du GDS s’engageaient dans une démarche volontaire contre les différentes maladies. Historiquement, lorsque l’engagement rassemblait plus de 60% des éleveurs ou des bovins, l’Etat réglementait la maladie. Cette réglementation, imposée à tous les cheptels accentuait la lutte contre la maladie.
Depuis la reconnaissance OVS, les GDS ont toute latitude pour demander une réglementation dès lors qu’elle est soutenue par le CROPSAV (Conseil Régional d’Orientation de la Politique Sanitaire Animale et Végétale) ou son équivalent national (CNOPSAV).
C’est ainsi qu’un arrêté ministériel a été publié le 31 mai 2016 pour réglementer l’IBR (Rhinotrachéite Infectieuse Bovine), et envisager son éradication.

Avec l’appui des réglementations, le travail des éleveurs et l’accompagnement du GDS, la France est reconnue :
* Officiellement Indemne pour la brucellose, la tuberculose et la leucose.
* Zone assainie pour le varron.

Organisme à Vocation Sanitaire

Suite aux États Généraux du Sanitaire, les GDS ont été reconnus en 2014 Organisme à Vocation Sanitaire (OVS) pour le domaine animal, à l’échelle régionale. Dans chaque région, l’OVS est unique et multi-espèces. Cela permet aux GDS, fédérés en région, de prendre en charge des délégations de missions de service public, de proposer un schéma de maîtrise des dangers sanitaires et de soumettre des demandes de réglementation locale (arrêtés préfectoraux ou encore programmes collectifs volontaires – PCV). La reconnaissance OVS est portée par le GDS Pays de la Loire.

L’aide au diagnostic

Le GDS accompagne techniquement ses adhérents, en collaboration avec le vétérinaire de l’élevage, pour surveiller les dégradations sanitaires qui fragilisent les exploitations : avortements, salmonelloses, diarrhées des veaux…

Dépistage / Prévention / Protection

Le GDS réalise pour ses adhérents des dépistages par balayage semestriel ou annuel sur lait de tank ou sang de prophylaxie pour surveiller les statuts des troupeaux vis-à-vis de la BVD réglementée et de la paratuberculose. Le but est de définir des indicateurs de cheptel et réagir à toute détérioration sur ces 2 maladies.
Les avortements, les salmonelloses et les autres maladies sont surveillés de manière évènementielle.
Des contrôles supplémentaires à la réglementation sont largement incités lors de toute introduction de bovin dans un troupeau, par l’utilisation du Kit Intro.

Assainissement des cheptels infectés

Lorsqu’un élevage est infecté, le GDS propose, en partenariat avec le vétérinaire traitant, un plan de maîtrise ou d’assainissement , pour accompagner l’éleveur, techniquement et financièrement et permettre le retour à une situation sanitaire satisfaisante.
Des programmes sont en oeuvre pour la BVD, la paratuberculose, la néosporose, la fièvre Q et la besnoitiose.
Le GDS est aux côtés des éleveurs également pour toute perturbation sanitaire des élevages.

La dernière éradication collective

En Loire-Atlantique, l’apparition d’un premier foyer de Besnoitiose en 2011 a conduit à la mise en place d’un plan spécifique.
Après 6 ans d’efforts de la part des éleveurs et du GDS, l’ensemble des 16 élevages infectés ont été assainis.