Les plans de lutte collectifs

Les fondements de la lutte collective sont arrivés suite à la création des Groupements de Défense Sanitaires dans les années 50 afin de mettre en place des mesures de lutte contre la tuberculose bovine.

Les plans de lutte collectifs mettent en action l’ensemble des moyens visant à lutter contre l’apparition, la propagation et/ou l’aggravation d’une ou plusieurs maladies.

Grâce aux mobilisations collectives, aujourd’hui, la France est officiellement indemne de :

  • La Tuberculose :
    Le dépistage reste obligatoire de la tuberculose bovine et concerne aujourd’hui les élevages anciennement infectés, certains troupeaux ayant été suspects ou susceptibles d’être infectés. La surveillance est maintenue dans les abattoirs et dans les cheptels reliés à des foyers avérés.
  • La Brucellose bovine :
    La recherche de la brucellose bovine est réalisée annuellement par analyse sur lait de tank dans les ateliers laitiers et sur échantillons sanguins dans les ateliers allaitants. En pratique, ces analyses sanguines concernent 20% des animaux de plus de 24 mois du cheptel. Cette surveillance est également obligatoire dans le cadre de la déclaration des avortements.
  • La Leucose bovine enzootique :
    Le contrôle obligatoire de cette maladie est aujourd’hui quinquennal à la fois dans les ateliers laitiers et allaitants.
  • Le Varron :
    De manière à maintenir l’appellation « cheptel assaini en varron » des troupeaux, des analyses sérologiques sont programmées de façon aléatoire dans des troupeaux du département chaque année.

Aujourd’hui, des programmes de lutte collective concernent l’IBR et la BVD après avoir été une action volontaire des éleveurs réunis via leur GDS. Et, de nombreux autres plans d’actions collectives sont en cours notamment pour la lutte contre la paratuberculose, la néosporose ou encore la besnoitiose bovine.