La piroplasmose équine est une maladie infectieuse due à l’envahissement des globules rouges du sang par deux parasites appelés « piroplasmes ». Ceux-ci sont transmis aux équidés par l’intermédiaire de piqûres de tiques.
Deux piroplasmes distincts sont responsables de la maladie :
- Theileria equi (T. equi)
- Babesia caballi (B. caballi)
Ces piroplasmes envahissent les globules rouges (ou hématies), cellules qui transportent l’oxygène dans le sang. Ils s’y multiplient et finissent par les faire éclater.
Mode de transmission ?
Maladie vectorielle, ces deux piroplasmes sont transmis par diverses espèces de tiques.

Quels sont les symptômes ?
D’une forme chronique peu évocatrice qui se caractérise par une baisse d’appétit et une perte d’état corporel allant jusqu’à une forme aigüe, la plus courante, se caractérise classiquement par :
– l’anémie (diminution du nombre d’hématies du fait de leur éclatement),
– la forte hyperthermie (> à 40°),
– l’ictère (jaunisse) et une hémoglobinurie (présence de l’hémoglobine des hématies lysées dans les urines).
La maladie peut être mortelle ou engendrer de graves séquelles.
Comment établir un diagnostic ?
La recherche directe du parasite ou de son génome :
- Technique PCR, très sensible,
- A partir d’un frottis sanguin, depuis du sang périphérique, permettant de mettre en évidence les piroplasmes dans les hématies. On peut aussi rechercher les parasites par des techniques PCR considérées comme plus sensibles.
La recherche d’anticorps, par des techniques ELISA pour la mise en évidence des anticorps spécifiques que le cheval a développés
Traitement et prévention de la maladie ?
Votre vétérinaire pourra poser un diagnostic et établir le traitement adapté. Sur les formes aiguës, il faut agir rapidement dès l’apparition de la maladie.
Certains chevaux guérissent sans traitement mais restent porteurs latents.
En prévention
- Afin de limiter les piqûres par les tiques, il est conseillé de ne pas laisser les chevaux accéder aux zones boisées, d’entretenir les pâtures régulièrement (broyage pour éviter les zones de refus) et de débroussailler les bordures de pâtures
- Observer régulièrement et attentivement les chevaux, notamment au retour de balades, lors des soins, etc.
Les aides du GDS ?
Le GDS met en place une aide au diagnostic de 50% HT (dans la limite de 2 diagnostics par propriétaire et par an).