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Premiers cas de maladie hémorragique épizootique en France.

Le virus circule pour la première fois dans des élevages français

La maladie hémorragique épizootique est une maladie virale affectant les ruminants sauvages (notamment les cervidés) et domestiques (bovins et dans une moindre mesure les petits ruminants). Le virus est transmis entre les animaux par des insectes piqueurs hématophages du genre Culicoides.

La MHE provoque des signes cliniques très proches de ceux de la fièvre catarrhale ovine (FCO), notamment fièvre, amaigrissement, lésions buccales et difficultés respiratoires ; elle génère une très faible mortalité. Il n’existe pas de vaccins à ce jour.

Les foyers se situent au sein d’élevages des Pyrénées-Atlantiques (16 foyers) et des Hautes-Pyrénées (trois foyers). Une zone de surveillance a été établie et concerne les départements suivants : les Landes, les Pyrénées-Atlantiques, les Hautes-Pyrénées, le Gers, la Haute-Garonne et l’Ariège, et concerne également une partie de la Gironde, du Lot-et-Garonne, du Lot, du Tarn-et-Garonne, du Tarn, de l’Aude et des Pyrénées-Orientales.

Vous trouverez au lien suivant l’arrêté du 29 septembre 2023 modifiant l’arrêté du 23 septembre 2023 fixant des mesures de surveillance, de prévention et de lutte vis-à-vis de la maladie hémorragique épizootique : ICI  

A retenir de l’arrêté :

  • Mise en place d’une zone réglementée sur l’ensemble des communes situées dans un périmètre de 150 kilomètres autour des foyers
  • Les bovins, ovins, caprins ou cervidés des établissements situés dans la zone réglementée ne peuvent sortir de cette zone.
  • Dérogations (Article 5) :
  1. Retour d’estive sous condition de réalisation sur les animaux d’un traitement de désinsectisation au moment de leur chargement avant le départ ;
  2. Sortie directement vers un abattoir avec abattage dans les 24 heures suivant l’arrivée ;
  3. Sortie possible pour d’autres motifs après réalisation sur des animaux protégés par un traitement de désinsectisation de prélèvements pour analyse par un laboratoire agréé afin d’attester qu’ils ne sont pas porteurs du virus de la maladie hémorragique épizootique avant leur mouvement sur le territoire national
  4. A l’exportation selon les modalités définies par les pays tiers importateurs.

Il est nécessaire de limiter tant que possible le risque d’introduction de la maladie sur notre territoire pour éviter collectivement de nous retrouver en zone bloquée.

Tout signe clinique évocateur de cette maladie doit être immédiatement rapporté en priorité au vétérinaire de l’élevage, au GDS ou à la DDPP.